L’association Komiguéa, qui mène des actions solidaires en faveur des populations défavorisées des zones rurales du Sénégal, organise une soirée africaine, samedi 13 avril 2024, à Ruffiac (Morbihan).
La présidente de Komiguéa, Thérèse Le Ble Sourget, au centre, entourée de membres de l’association. | OUEST-FRANCE
Komiguéa est une association créée à Ruffiac (Morbihan) il y a 24 ans. Tout au long de l’année, elle organise des actions solidaires, dont une soirée africaine, samedi 13 avril 2024, qui doit permettre de récolter de l’argent pour ses activités en Afrique. Après avoir mené ses premières actions au Bénin, durant 10 ans, l’association s’est tournée vers les zones rurales du Sénégal, où elle œuvre pour la scolarisation d’enfants défavorisés via un programme de parrainage, mis en œuvre avec l’aide d’un référent local, Maurice N’Gom.
Fondée en 2000, l’association Komiguéa a passé le cap des vingt ans. La pandémie n’a pas permis de marquer ce bel événement en heure et en temps voulu. C’est donc avec deux ans de retard que nous pouvons enfin marquer les 20 ans de cette belle aventure humaine. Pour ce faire nous avons choisi une soirée africaine, le samedi 2 avril , fait savoir Philippe Rolland, président de l’association.
Un repas sera proposé ainsi que diverses animations musicales, une exposition de photos sur les actions menées et la projection du film réalisé lors d’un séjour au Sénégal en février 2020.
Komiguéa mène ses premières actions en Afrique de l’Ouest, au sein de l’orphelinat du petit village du Nord Bénin qui lui donnera son nom. À l’époque, le centre compte une quarantaine d’enfants. Nos orientations étaient ciblées sur le développement de l’atelier de menuiserie source de revenus – aujourd’hui certains de ces enfants ont créé leur propre atelier – et l’acheminement des fournitures scolaires. Notre action la plus délicate a étéla prise en charge de nourrissons recueillis dans un état sanitaire particulièrement préoccupant , se souvient Philippe Rolland.
Dix ans plus tard, en 2010, le cercle s’élargit dans le village de Diouroup au Sénégal, en soutien aux enfants défavorisés de cette région rurale très pauvre, située en pays Sérère. Des actions locales ponctuelles ont également été réalisées pour faire face à des situations qui nous ont paru importantes.
Samedi 2 avril, à partir de 19 h 30, soirée africaine à la salle polyvalente. Repas : poulet Moyo. Tarif : 14 €. Possibilité de plat à emporter (amener ses contenants). Contact : 06 79 52 48 64 ou therese.leble@wanadoo.fr. Tickets en vente dans les commerces ruffiacois.
Komiguéa aide à la construction d'un second dispensaire au Bénin
Samedi 10 septembre 2011
L’association Komiguéa existe depuis onze ans. L’association a œuvré toutes ces années dans le domaine de l’éducation, de la santé et de l’accès à l’eau potable, au Bénin et au Sénégal. Depuis deux ans, les actions au Sénégal dans la petite commune de Joal se développent avec l’objectif de créer une école pour les jeunes exclus du milieu scolaire. Maurice N’GOM, directeur de l’école primaire de Joal et fondateur du collège, a rendu visite à l’association ruffiacoise, où il a participé à une réunion. Trois thèmes ont été abordés. Le parrainage, c’est un engagement réciproque entre l’élève et son parrain durant un cycle de primaire ou de collège. « Nous aidons en priorité les plus démunis, et ceux ayant les capacités de faire des études supérieures », explique le président, Philippe Rolland. Chaque parrain investit 8 à 10 € par mois. En contrepartie, l’élève envoie son bulletin scolaire. Des échanges se mettent en place. Deux forages prévus l’an prochain La construction d’une nouvelle classe au collège de récupération, dont l’effectif est de 70 élèves, est d’actualité. Les parents s’impliquent dans ce projet et les élèves participent eux aussi en donnant de leur temps pendant les vacances scolaires. Le tourisme solidaire permet aux personnes qui souhaitent s’investir et soutenir ces projets, de participer en se rendant sur place. Ils sont accueillis par les partenaires locaux et apportent une aide en fonction de leurs compétences et des besoins. En ce qui concerne le Bénin, les travaux d’un second dispensaire ont débuté. Quatre villageoises ont été formées afin de pouvoir donner les premiers soins. Deux forages sont prévus l’an prochain. L’association se déplace dans les villages et suit l’évolution des actions menées. Chaque année, une soirée « bol de riz » est organisée dans les villages de Ruffiac, afin de récupérer des fonds pour que ces actions perdurent, et sensibiliser la population. Une soirée africaine, avec repas et animation musicale est aussi en préparation.
